La situation socio-sanitaire au Bénin
- 37 % des enfants de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition chronique globale.
- Risques d’épidémie ; rougeole, fièvre typhoïde, choléra
- Des épidémies régulières de fièvre de Lassa.
- La prévalence de l’infection VIH estimée à 1,1 % de la population en 2013
- Peu d’évolution entre 2005 et 2013
- Proportion significativement plus élevée en milieu urbain qu’en zone rurale
- La tuberculose reste endémique au Bénin, avec une mortalité élevée, surtout co-infectés VIH
- Le paludisme ; 1er affection et 45 % des motifs aux soins dans les formations sanitaires
- L’urbanisation et la sédentarisation : prévalence de certaines pathologies telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète ou les pneumopathies.
- Les accidents de la route: plus que 2000 décès et 64 % de l’ensemble des victimes graves
La politique sanitaire béninoise
Une structure pyramidale qui comprend trois niveaux:
- Central ou national, Intermédiaire ou départemental,Périphérique (cf. infra).
Les trois acteurs : le public, le privé social (non lucratif) et le privé libéral (lucratif)- o Le système d’agrément de l’exercice privé et son contrôle sont défaillants
- Les hôpitaux partenaires de la FHV sont privé social – financement 100% transparant
Budget National Santé
7 % (2013)
15 % recommandés par Déclaration d’Abuja
10 % préconisés par l’OMS.
- Seulement 9 % de la population bénéficie d’une couverture pour le risque maladie.
- Divers mécanismes de gratuité : césarienne, paludisme, tuberculose + Fonds sanitaires Indigents
- > 1200 agents de santé recruté au niveau central, la situation s’est peu ; Les agents de santé préfèrent le secteur public qui présente moins de charge de travail, plus d’avantages et de primes, et plus de liberté (de pratiques privées parallèles)
Nutrition :
depuis 2007, le Bénin a eu des réformes politiques visant à “replacer la nutrition au cœur du développement” à travers son institutionnalisation.
Hygiène pour la prévention des maladies :
- Programme pour améliorer l’hygiène et l’assainissement notamment dans les écoles.
- Comités d’hygiène et d’assainissement dans les communautés :
- Rôle important pour veiller sur les lieux publics ; écoles, les marchés, les points d’eau.
- Souvent peu structurés