Nouvelles sur le site web

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Les étudiants de l’Odisee organisent des dépistages et des collectes de sang

Pendant quinze jours, des étudiants en soins infirmiers de l’Ecole Supérieure Odisee de Bruxelles, ainsi que des collègues d’Alost, de Gand et de Saint-Nicolas, se sont rendus au Bénin pour y effectuer, entre autres, des soins de plaies et des collectes de sang dans des villages locaux.

Il s’agissait d’un échange international dans le cadre de leur formation, mais les étudiants ont également collecté de l’argent et du matériel médical pour la population locale et une ONG belgo-béninoise.

En savoir plus sur le site Odisee (article néerlandais)

Odisee

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Ian Thomas impressionné par nos projets

A la demande de la Fondation Hubi & Vinciane, le chanteur flamand Ian Thomas a visité nos différents projets au Bénin, avec dans son sillage Andreas Janssen de 28VISUALS qui a réalisé un documentaire passionnant sur ces projets.

L’équipe locale était vraiment fière de l’accompagner, son enthousiasme était contagieux. Le point de départ de sa visite coïncide avec le lieu où l’histoire de la Fondation a également commencé. En effet, c’est à l’hôpital Saint-Martin de Papané qu’Hubert Adriaens (Hubi) a commencé à travailler en 1977.

Accompagné du directeur, le Dr Kouthon, Ian a visité les services de pédiatrie et de maternité. Ils se sont également arrêtés à la pierre commémorative en l’honneur de Hubi et Vinciane. Il a été à la fois émerveillé par la rigueur des soins et plein d’admiration pour l’engagement du personnel et l’engagement de la Fondation Hubi & Vinciane à continuer d’améliorer la qualité de l’hôpital.

L’étape suivante a été le jardin communautaire de Koro, géré par une coopérative d’une quinzaine de femmes. Comme d’habitude, cette visite a été accompagnée de chants et de danses, auxquels Ian s’est volontiers joint. Il a également participé à la réunion d’un groupe AVEC (Associations Villageoises d’Epagne et de Crédit) à Gnuinirou ; grâce au groupe AVEC, les villageois peuvent épargner et emprunter ensemble pour créer de petites entreprises.

A Parakou, il a participé à un dépistage gratuit du diabète et de l’hypertension organisé par nos soins, une nouvelle activité qui s’inscrit dans le cadre du projet de détection et de traitement des maladies non transmissibles chez l’adulte (photo 6559).

Une visite du nouveau centre d’incubation était bien entendu au programme. On lui a expliqué les recherches sur l’aquaponie et l’analyse des sols, et il a pu venir nourrir les petites chèvres laitières, tâche qu’il a prise à cœur avec beaucoup d’enthousiasme

À l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, Ian a notamment pu constater les résultats de la mission orthopédique des docteurs Mulier, Van Poppel, Esteves et Vanderdonckt de l’hôpital Heilig Hart à Leuven.

À l’école primaire de Bonsi, Ian a été accueilli par quelque 300 élèves, où soudain l’une de ses chansons populaires a retenti dans les haut-parleurs – spontanément, il s’est mis à chanter et des dizaines d’enfants ont dansé avec enthousiasme.

Mais le voyage n’était pas terminé. Après deux heures de trajet difficile dans la brousse, il est arrivé dans le village de Gbéquina. Il y a participé à une démonstration de cuisine et à une séance d’information sur l’alimentation saine par notre nutritionniste Eric Dossou-Gbete et l’un de ses animateurs. Il a également été inviter à déguster un repas riche en protéines avec beaucoup de légumes et de condiments, et il a aimé !

Ian a adoré son expérience : « C’est formidable d’être ici. Les gens sont si accueillants et enthousiastes, et les enfants tellement joyeux ! Ce que la Fondation fait ici est vraiment fantastique ».


Regardez ici un aperçu de la vidéo réalisée par Andreas Janssen de 28VISUALS sur la visite d’Ian Thomas au Bénin.

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23 étudiants de l’Ecole Supérieure Odisee en voyage d’immersion au Bénin !

Odisee entretient depuis plusieurs années un partenariat avec l’Université de Dassa pour la technologie de laboratoire et avec l’Université de Parakou pour les soins infirmiers.

Odisee

Pendant quinze jours, les étudiants et les enseignants accompagnateurs d’Odisee et des deux universités ont échangé techniques et expériences. Tant les étudiants en soins infirmiers des campus d’Alost, de Sint-Niklaas et de Bruxelles que les étudiants en technologie de laboratoire biomédical du campus de Gand ont participé.

Avec quelques membres du personnel de la Fondation Hubi & Vinciane, ils ont organisé plusieurs ateliers dans deux écoles primaires, le 8 février. Parmi les sujets abordés figuraient l’hygiène et une alimentation saine. Ils ont également pris le temps de jouer et de colorier avec les enfants. Et ils ne sont pas arrivés les mains vides ! Les enfants étaient très heureux des cadeaux qu’ils leur ont apportés.

Eric Dossou

Le 10 février 2023, ils se sont rendus avec Eric Dossou Gbété, nutritionniste de la Fondation Hubi & Vinciane, dans le village de Kassouala, près de la frontière nigériane. Avec trois infirmières béninoises, ils ont testé 150 jeunes enfants sur la malnutrition et le paludisme. Les enfants atteints de paludisme ont reçu un traitement sur place. Les enfants souffrant de malnutrition sévère ont été référés à l’un des hôpitaux partenaires pour un traitement supplémentaire. Ils ont également soigné une cinquantaine d’enfants et d’adultes souffrant de blessures infectées.

Marchienne Houenou

Le 15 février, ils ont été invités au siège de la Fondation Hubi & Vinciane à Parakaou, où ils ont participé à une séance d’information sur la planification naturelle des naissances. Ils ont ensuite remis non moins de trois chèques à Marcienne Houenou, directrice de la Fondation au Bénin. Deux sympathisants, Florence et Léon, avaient récolté une somme importante à l’occasion de leur mariage et deux autres sympathisants, Nancy et Helena, avaient récolté une très belle somme dans leur village. Enfin, tous les étudiants ont organisé ensemble diverses activités et collectes qui ont permis de récolter une autre somme impressionnante. De plus, ils avaient également apporté beaucoup de matériel informatique et médical, notamment des ordinateurs, un vidéoprojecteur, des balances, des masques, des tensiomètres, etc.

Marcienne Houenou était très heureuse de cette générosité. L’argent sera entièrement consacré à l’équipement des hôpitaux et des centres médicaux avec lesquels la Fondation travaille.

Un grand merci aux professeurs et aux étudiants de l’école supérieure Odisee !

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Pascale Van Assche et sa famille en visite au Bénin

Pascale Van Assche, Directrice Executive de la Fondation, et sa famille sont en visite au Bénin. Elle a choisi le Bénin pour passer ses congés avec son époux Patrick et leurs deux filles accompagnées de leurs maris et les deux petits-fils.

La famille a visité l’hôpital de Papané, le CIAP ; l’école Bonsi et son nouveau jardin, l’hôpital et le jardin communautaire de Boko, ils ont assisté à une séance de démonstration culinaire dans le village Alafiarou, visité le laboratoire du professeur Toko et centre de Formation Ferme Sokounon.

Le rencontre avec les partenaires et les villageois a été très agréable, même pour les petits qui avaient beaucoup de regards. Ils ont tous été impressionnés par les multiples réalisations et l’approche efficace des employés locaux de la Fondation. Le séjour a été très agréable nous ont-ils confié et ils espèrent pouvoir revenir un jour.

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Un voyage d’immersion avec Hubi & Vinciane

Du 28 novembre au 6 décembre, une vingtaine de participants enthousiastes se sont rendus au Bénin. Nous y avons visité les merveilleux projets de la Fondation, rencontré le personnel local et avons célébré sur place le 40e anniversaire de la Fondation. Moi, Machteld Libert, j’étais également du voyage. Voici mon reportage photo.

Les rédacteurs du bulletin m’ont demandé de parler brièvement de trois expériences qui m’ont le plus marqué lors du voyage d’immersion avec Hubi & Vinciane au Bénin.

Je le fais bien sûr avec plaisir.

Je commence donc par ma première confrontation avec l’Afrique noire. Le Bénin, ce sont des routes de terre rouge sur lesquelles circulent quantité de mobylettes qui klaxonnent en permanence. Des hommes, des femmes, parfois à trois sur une mobylette, emmènent quasi la moitié d’un ménage et portent encore un panier de fruits sur la tête et un enfant dans le dos.
 
Dois-je parler de cette première nuit sans électricité ni eau ? Non, c’est secondaire.
Si je dois vraiment choisir, je pense à l’hôpital de Papané, où tout a commencé, il y a 40 ans. Où Hubi (Hubert) était médecin-directeur de l’hôpital. La pierre commémorative avec les photos de Hubi et Vinciane à l’entrée de l’hôpital est un monument touchant. A peine à deux pas de là, un nouveau-né est lavé et apprêté.

Je pense aussi à l’école de Tchaourou, où Vinciane a enseigné les sciences et les mathématiques il y a 40 ans. Je peux espérer que les enfants de cette époque étaient aussi heureux de sa présence qu’ils le sont de notre passage. Ils nous accueillent dans leurs uniformes beiges avec les sacs à dos bleus usés de l’Unicef sur le dos. Ils palpent, touchent, se prennent la main, dansent, rient… Mais ils apprennent aussi. Aujourd’hui, on leur enseigne la phrase « Je ne peux pas courir après une moto ». C’est indispensable ici, avec tous ces cyclomoteurs qui circulent n’importe comment.

Je dois vraiment aussi parler du jour suivant, avec Moussa, l’expert agricole béninois de la Fondation. Il visite les villages et enseigne aux habitants les nouvelles cultures qu’ils sèment, entretiennent et récoltent ensemble dans un « jardin communautaire », avec une fertilisation écologique et une irrigation appropriées. Ainsi, ils apprennent à manger plus sainement, à côté des pâtés habituels (porridge) qui sont rassasiants mais pas vraiment nourrissants. Il y a la culture des bananes aussi. Cela paraît tellement simple de planter des bananiers à côté des douches et des toilettes, aux endroits humides.  

Mais il y a aussi, bien sûr, le village, loin dans la brousse, sur un chemin de terre à peine praticable. Où Zouerath, 3 ans, a été sauvée de la malnutrition grâce aux nutritionnistes de Hubi & Vinciane qui l’ont amenée à l’hôpital. Cette petite fille, tellement ravissante dans sa belle robe rose ignore pourquoi elle reçoit autant d’attention et de câlins. C’est grâce au travail de Constant, le travailleur social de Hubi & Vinciane, qui visite régulièrement tous ces villages. Il est à l’écoute des femmes qui le renseignent sur les situations pénibles. Parfois il peut faire des ajustements sur place, parfois l’enfant doit être hospitalisé.

Comme à Boko, un autre hôpital de Hubi & Vinciane, où les enfants reprennent des forces pendant 4 semaines, pendant que les mères reçoivent des informations sur une alimentation saine. On y voit la maman d’un bébé de 3 mois qui veut quitter l’hôpital après une semaine et demie déjà. Les taux sanguins du bébé sont loin d’être bons, mais la mère veut rentrer à la maison avec son bébé car six autres enfants l’y attendent.

Il est certain que le contrôle des naissances doit devenir un sujet urgent, mais comment l’enseigner dans un pays où la religion est encore si déterminante.

Nous visitons également le gros-œuvre de ce qui devra devenir le centre d’incubation au début de l’année prochaine. De jeunes Béninois y recevront une aide pour créer leur propre entreprise.

Voilà donc plus de trois impressions, j’en suis désolée. Mais il y a aussi la caravane qui traverse Parakou, célébrant les 40 ans de la Fondation, la fête du vendredi soir où les enfants du quartier sont aussi venus danser, des pluies soudaines qui emportent une partie des marchés en bord de route, l’énorme fossé entre les riches et les pauvres à Cotonou, où on aperçoit, à 200 mètres d’un bon restaurant, des gens qui survivent sur des dépôts d’immondices.

Conclusion

Qu’il est merveilleux, le travail réalisé ici par la Fondation Hubi & Vinciane ! Mais combien de travail reste-t-il encore à faire ?

Ce ne sera pas une aide au développement comme on l’entendait anciennement, mais une coopération au développement : transmettre des connaissances aux Béninois qui, espérons-le, seront capables de se prendre en charge à l’avenir. J’ose y croire. Mais avant d’en arriver là, il faudra beaucoup d’efforts et de soins.

Ne manquez pas de découvrir les impressions de Marie-Thérèse, Magdaleen, Sam, Rik, Stijn, Kathleen et Yves !

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Journal d’un voyageur immersif

Vendredi le 28 octobre

Le moment du départ est arrivé. Aujourd’hui, nous partons pour un voyage d’immersion au Bénin avec la Fondation Hubi & Vinciane. Pat, notre GO (Gentil Organisateur) pour ce voyage nous attend à Zaventem. Nous voyons certains compagnons de voyage pour la première fois, d’autres nous les connaissons déjà depuis le moment d’information préparatoire.

Après un vol de 7 heures, nous atterrissons à Cotonou, au Bénin. La chaleur humide nous submerge dès l’ouverture de la porte de l’avion. Nous sommes proches de l’équateur (700 km). Deux minibus et un pick-up emmènent l’ensemble du groupe à notre premier hébergement AMCES, le centre de congrès de l’organisation faîtière des hôpitaux privés du Bénin. Là, notre premier repas béninois composé de lapin, de poisson, de banane frite, de laitue, de riz et d’une savoureuse sauce aux légumes nous attend – ce que nous ne savions pas à l’époque – pour être servi presque quotidiennement.


Samedi le 29 octobre

Après une nuit chaude et moite – il y a un ventilateur, mais pas d’électricité – nous commençons la partie « culturelle et historique » du voyage d’immersion. Nous avons tous le nez collé à la fenêtre : tant d’impressions, tant de couleurs, tant de poussière, tant d’agitation …

Notre première excursion nous emmène à Ouidah, la capitale spirituelle du vaudou, où nous visitons le temple du python vaudou. Le serpent python y est vénéré comme une force bénigne (et combattant les parasites dans les champs, ce qui est également inclus). Nous rencontrons de beaux spécimens dans un temple et posons à tour de rôle avec un serpent autour du cou, ce qui donne de belles photos pour le retour.

Ouidah a également joué un rôle important dans le commerce des esclaves. De nombreux monuments et lieux rappellent l’horreur que des millions de personnes ont vécue à cet endroit : le marché où les esclaves étaient vendus, les « cases Zomaï » – une structure hermétiquement close et sombre comme la terre où les esclaves étaient enfermés pour s’habituer aux conditions de vie dans les navires négriers – la fosse dans laquelle les esclaves morts, malades et faibles étaient jetés, l’arbre de l’oubli et – enfin et surtout – « la porte de Non Retour ». Personne ne reste insensible à cette visite. Qu’est-ce que les gens sont capables de s’infliger ? Une pure horreur qui a duré pendant plusieurs siècles.

Le soir, nous mangeons au ViaVia Travel Café à Grand Popo, sur la côte, où les jeunes de la région sont formés aux métiers de l’hôtellerie. Ils y travaillent en cuisine, au restaurant, à la réception et au service d’étage, apprenant leur futur métier. Après un an et quelques tests réussis, ils reçoivent un diplôme. La Fondation Hubi & Vinciane a notamment investi dans l’infrastructure d’hébergement et de réunion. Un hébergement absolument magnifique. Pour nous il est surtout, fascinant de voir les étudiants au travail.


Dimanche le 30 octobre

Aujourd’hui, une visite à « La Bouche du Roy » est au programme. Nous faisons une excursion en bateau jusqu’à l’embouchure du fleuve Mono dans l’Océan Atlantique, où nous passons par de magnifiques forêts de mangroves et où nous explorons des îlots où des milliers d’oiseaux viennent se reproduire. Cerise sur le gâteau, nous nous rendons sur « l’île du sel » où les habitants pratiquent l’extraction traditionnelle du sel. Après avoir acheté plusieurs kilos de sel, nous nous régalons de noix de coco fraîches….. Incroyable de voir comment de (très petits) garçons et filles « décapitent » des noix de coco avec de (très grandes) machettes en un seul coup de main. En route, nous voyons des pêcheurs au travail : l’ensemble du village est appelé à la rescousse pour remonter les filets géants.

Plus tard nous nous dirigeons vers l’intérieur des terres : à Possotomé sur le lac Ahémé, le  » Chaudfontaine  » du Bénin. On n’y va pas pour l’eau – qui est d’ailleurs très bonne – mais pour une promenade dans la Forêt Sacrée. Via une petite déviation, notre guide nous emmène au marché du troc où nous sommes régalés d’une douceur locale. Cinq brillants garçons de dix ans marchent avec nous pendant tout le trajet et parlent sans cesse de leur village, de leur école, de leur maison….. Une sérieuse « révélation » pour la plupart d’entre nous ….

Le soir, nous séjournons à « Chez Theo », un hôtel unique construit comme un ensemble de maisons sur pilotis sur l’eau.


Lundi le 31 octobre

Une visite des palais royaux d’Abomey, une série impressionnante de palais construits au fil des siècles par les maisons royales successives, est prévue pour notre dernière journée « culturelle ». Une visite incontournable pour tout visiteur du Bénin. Pieds nus – on nous a demandé d’enlever nos chaussures par respect pour le roi qui se trouvait à proximité – nous avons exploré les palais de Guézo et de Glélé, vu des trônes et des armes anciennes et appris ce qu’étaient les « déchargements », synonymes de décapitation. Avec des chaussures et la tête bien sur nos épaules, nous avons continué notre voyage vers l’intérieur du pays jusqu’à Dassa pour une dernière étape avant de partir pour Parakou, où la Fondation a son siège.


Mardi le 1er novembre

Alors que les principales routes d’accès sont en assez bon état – de nombreux investissements ont été réalisés dans les infrastructures ces dernières années – ce n’est plus le cas dès que l’on s’engage sur une route secondaire. Des routes poussiéreuses, avec beaucoup de nids de poule et de dénivelés… Entre les deux, des dizaines de personnes marchant avec de grandes bassines d’eau plombées sur la tête ou des tas de branches sur le dos. En cours de route, nous nous arrêtons dans un village où Eric, le nutritionniste de la Fondation, donne une formation sur l’importance de l’allaitement maternel aux dames du village. L’accueil est chaleureux et enthousiaste, avec des danses et des chants, bien sûr….. Notre premier contact avec l’hospitalité, l’enthousiasme, le rythme et la joie de vivre africains ….

Ici on apprend à relativiser les choses. Ici les villages sans électricité ni eau courante sont monnaie courante. Pour avoir de l’eau, les gens doivent marcher des kilomètres, la cuisine se fait sur un feu ouvert dans une grande marmite, la nuit il fait très noir… Peu d’occidentaux pourraient supporter cette vie.

Nous avons continué notre route vers le Centre de Santé de Kassouala, un village proche de la frontière nigérienne. Ce centre, qui est associé à l’hôpital de Papané, a été entièrement rénové par la Fondation avec des subventions de la province de Flandre occidentale. Une infirmière et un assistant soignant administreront les soins primaires aux nombreux villageois présents. Pascal Van Assche, sœur de Vinciane et directeur délégué de la Fondation, coupe le ruban inaugural en compagnie d’Emile Kouthon, médecin-directeur de l’hôpital de Papané.

En fin d’après-midi, nous visitons le CIAP, le Centre d’Innovaction de Parakou, le siège de la Fondation au Bénin, où nous rencontrons l’équipe locale ainsi que ses rêves.


Mercredi le 2 novembre

Aujourd’hui, nous mettons le cap sur Papané. En chemin, nous nous arrêtons à Tchaorou pour une audience avec le maire, et avec le roi (régional). Nous nous rendons ensuite à Saint-Martin, l’hôpital où tout a commencé. Hubi y travaillait comme directeur médical lorsque lui et Vinciane, sa fiancée, se sont écrasés en 1982. Un monument que l’hôpital a érigé à la mémoire de Hubi et Vinciane contient toutes les lettres qu’ils se sont écrites. Vraiment touchant. A l’intérieur il y a aussi une photo de pepe Piet, le papa de Vinciane et Pascale qui est à l’origine de la Fondation.

À l’hôpital, nous visitons différents services, rencontrons des infirmières et des médecins et avons également un contact prudent et discret avec certains patients. Tout y est si différent. Les patients ne reçoivent que des soins médicaux. Pour la nourriture, l’hygiène, le lavage des vêtements et des draps… ils dépendent de leurs proches. Autour et entre les bâtiments, il y a donc foule. Les équipements de l’hôpital ont l’air bien rangés mais rouillés. Ce serait dû à l’eau de javel qu’ils utilisent au litre pour tout nettoyer. Pour les autres produits qui n’endommagent pas le métal, les ressources manquent.


Jeudi le 3 novembre

À l’occasion du 40e anniversaire de la Fondation, une « caravane », cortège dans les rues de Papané, a été organisée. Avec les dignitaires locaux et les sympathisants, accompagnés par un Brass Band et quelques chevaux dansants, nous nous dirigeons vers la mairie de Parakou. En route, nous avons de nombreux spectateurs. Les gens marchent et dansent spontanément avec la caravane. La presse y est également présente en grand nombre. A l’hôtel de ville, le représentant du maire et le président de la Fondation, Gilles de Kerchove ainsi que Pascale Van Assche, prononcent un bref discours. En attendant, le reportage diffusé sur la télévision béninoise peut être consulté sur le site web et le compte Facebook de la Fondation.

L’après-midi, nous avons été invités au CIAP où Eric, notre nutritionniste, ainsi que quelques mamans, nous ont préparé un repas équilibré et sain (et surtout très savoureux).

Après une courte pause, nous visitons l’université de Parakou où les professeurs Rodrigue DJOGO et Ibrahim TOKO nous font visiter la faculté d’agriculture. La Fondation a en effet réalisé d’importants investissements dans des équipements d’essai pour la recherche sur le sol et l’eau et dans la recherche sur l’aquaponie (combinaison de la pisciculture et de la culture de légumes).

Le soir, nous répétons nos danses. Après tout, nous visitons les écoles vendredi et nous ne voulons pas nous ridiculiser. Sous la direction experte de Thomas et Ella, tout le groupe apprend la danse carrée « In Zaire » de Johnny Wakelin et « Het Smidje » de Laïs.


Vendredi le 4 novembre

Aujourd’hui, il y a d’abord la visite d’une école. Malheureusement, il n’y a pas d’étudiants car c’est la journée pédagogique. Les directeurs sont satisfaits du matériel pédagogique que nous apportons. Nous visitons ensuite le village voisin où se trouvent la machine à éplucher le riz et l’entrepôt donnés par la Fondation, quelques petits jardins potagers et un grand jardin potager communal où la coopérative de 15 femmes fait un travail remarquable.

Nous nous dirigeons ensuite vers l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu de Boko. La Fondation y a récemment investi dans la salle de réveil. Le bâtiment est inauguré solennellement par la direction et par Pascale Van Assche. La visite donne une bonne idée des différents services de l’hôpital. Là encore, les membres de la famille campent près de l’hôpital pour s’occuper de « leurs » patients.

Dans la deuxième école, les élèves sont joyeusement présents. L’accueil est tellement chaleureux. Des enfants enthousiastes qui, après quelques hésitations, entrent dans la danse aux sons de « Het Smidje » de Laïs. Ils s’amusent probablement de nos pas de danse, qui semblent sans doute maladroits comparés aux leurs.

L’après-midi, nous nous arrêtons à la ferme de formation de Sokounon où la Fondation a réalisé plusieurs investissements importants tels que la construction d’un château d’eau, des logements pour les stagiaires, un entrepôt et une boutique, un programme d’élevage de chèvres …

40 jaar - 40 ans

Le soir, il y a « la fête » autour du 40e anniversaire de la Fondation. De nombreux dignitaires, partenaires et sympathisants sont descendus spécialement dans la salle de bal pour célébrer avec nous. Et nul autre que notre tout nouvel ambassadeur, le batteur Angelo Moustapha, nous a offert une performance privée. La nourriture est délicieuse, la musique est géniale et l’atmosphère est bienfaisante.


Samedi le 5 novembre

Un très long trajet en bus en perspective : de Parakou à Cotonou … Notre chauffeur, il faut le dire, conduit très prudemment. Il l’a fait toute la semaine d’une manière incroyablement consciencieuse. Et notre GO l’a fait brillamment aussi. Il n’était pas toujours évident de rassembler et de garder tous les moutons ensemble, mais malgré cela, nous n’avons jamais eu d’ennuis (sérieux) nulle part.

Dans l’après-midi, nous nous arrêtons au Marché Artisanal où nous faisons le plein de beaux souvenirs à vendre au marché de Noël en Belgique, pendant la Corrida, ou tout simplement pour la maison, pour la famille, les amis ….

Le soir, un bon dîner avec tout le groupe. L’adieu s’approche….


Dimanche 6 novembre

Un dernier voyage à Ganvié, un village construit entièrement dans l’eau sur des pilotis, qui compte 20 000 habitants. Impressionnant, improbable….

Après un tout dernier déjeuner ensemble, nous partons pour l’aéroport. Nous ne sommes pas encore partis et le Bénin et les autres nous manquent déjà.

Un dernier message de tous les voyageurs de l’immersion de novembre 2022 : Le Bénin, nous reviendrons !


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Impressions lors du voyage d’immersion

Du vendredi 28 octobre au dimanche 6 novembre, a eu lieu le voyage d’immersion de notre Fondation au Bénin. Vous trouverez le rapport de voyage de l’un des voyageurs en immersion sur notre site web.

Le voyage a fortement impressionné tous les participants. Nous avons été immergés dans une culture et un mode de vie totalement différents. Nous avons traversé le Bénin de la côte à l’intérieur du pays. Nous avons appris à connaître le pays et ses sites historico-culturels, mais nous avons surtout eu l’occasion de nous familiariser avec les différents projets de la Fondation dans la pratique et sur place.

Nous avons bien compris à quel point le travail est difficile, mais aussi à quel point il reste encore du travail à faire tant sur le plan physique qu’émotionnel, ce qui était une confrontation assez dure.

Heureusement, l’ambiance du groupe était très bonne. Il s’agissait d’une équipe hétéroclite, avec des personnes de tous les âges et de tous les coins de la Flandre (et de l’Espagne), mais le courant passait très bien. Quelqu’un a dit que nous avions fait des « souvenirs pour la vie » et c’est effectivement le cas. Aucun des participants n’oubliera jamais ce voyage unique.

Certains voyageurs initiés sont heureux de partager avec vous ce qui les a le plus marqués :

Marie-Therese

Marie-Thérèse – l’aînée de la société – sera peut-être la première à donner le coup d’envoi…

De nombreuses images sont gravées sur ma rétine. J’ai déjà vu une partie du monde et donc beaucoup de pauvreté, mais ce que j’ai vu ici, c’est la performance incroyable d’une équipe infatigable. Un très grand bravo pour cela.

Ce qui m’a particulièrement marqué chez les Béninois, c’est leur immense enthousiasme, leur joie de vivre malgré la pauvreté, les femmes très fortes qui s’occupent du foyer, des enfants, du travail de la terre et du fonctionnement des magasins, et de bien d’autres choses encore…..

Une autre chose qui me reste dans ma mémoire et qui doit certainement être abordée, est la pollution. Les ordures sont simplement brûlées sur le campus de l’université. La sécurité routière est également un problème : de jeunes enfants se tiennent debout le long d’une route très fréquentée ou marchent à côté de poids lourds qui passent à toute allure. Hallucinatoire…. Et enfin, les nombreux, nombreux enfants… Le contrôle des naissances s’impose.


Yves

Yves – l’entrepreneur de l’entreprise – ajoute

Difficile de se contenter d’avancer quelques impressions, tant les pièces du puzzle sont innombrables, chacune d’entre elles permettant à son tour – certaines plus conflictuelles que d’autres – de faire entrer  » une  » histoire.

Ce qui était encourageant, c’était l’ouverture et la gaieté avec lesquelles la population semble vivre sa vie. Malgré les circonstances pauvres et très délicates, nous avons été reçus de manière très chaleureuse et exubérante à plusieurs reprises, par des jeunes et des moins jeunes. Chant, danse et contact de manière très chaleureuse et accueillante…. Délicieux !!!

Pitié inspiraient les masses de déchets le long des routes et dans les villages ?. Il faut absolument que le gouvernement local s’en occupe et résolve ce problème !


Rik

Rik – le junior de l’entreprise

Quelque part en route, surgit une grande piscine avec un plongeoir! Quelle fête !


Sam

Sam – le deuxième junior de l’entreprise

La visite du village du sel à Grand Popo où une discussion assez vive s’est engagée entre les hommes et les femmes à propos d’un sac de vêtements. Egalement comment une petite fille de 6 ou 7 ans a ouvert une noix de coco avec une machette. Et comment les enfants ET les chèvres ont consommé ensemble les noix de coco avec délectation….


Magdaleen

Magdaleen – maman de junior et du deuxième junior

Des choses très différentes m’ont frappée :


Stijn

Stijn – le père de junior et du deuxième junior

Malheureusement, j’ai constaté que l’on peut tomber gravement malade très rapidement. Mais… grâce à la réserve de médicaments des autres voyageurs, j’ai récupéré assez rapidement. Une bonne leçon pour tout voyageur au Bénin : prenez tous les médicaments en format instantané car parfois votre corps dit NON à toutes les substances…..


Kathleen

Kathleen – ambassadrice de notre Fondation

Mon premier contact avec le Bénin m’a fait une forte impression, mais ces trois moments sont gravés dans ma mémoire.

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Jumelage entre l’école Saint-Pierre à Malines et l’école Bonsi de N’Dali

Comment rapprocher deux mondes différents ? Comment faire en sorte que cet autre monde ne soit pas une réalité lointaine ? La réponse est simple : il suffit de mettre ces deux mondes en contact l’un avec l’autre et de stimuler la communication entre les personnes. C’est l’objectif du projet de jumelage : faire collaborer des écoles d’ici en Belgique avec des écoles de là-bas au Bénin. L’ampleur de cette coopération dépendra des écoles elles-mêmes.

Twinning Sint-Pietersschool en Bonsi school

Dirk Letens, directeur de l’école Saint-Pierre à Malines, a été le premier à penser à un jumelage entre son école et une école primaire du Bénin, en Afrique occidentale. Grâce au soutien de la Fondation Hubi&Vinciane, une bonne entente a été rapidement trouvée. L’école Saint-Pierre souhaitait principalement travailler sur l’alimentation saine et la culture de légumes. Le personnel de notre Fondation est alors parti à la recherche d’une école au Bénin qui travaille intensivement sur ce sujet. Après quelques recherches, l’école Bonsi de N’Dali a été sélectionnée. Le directeur, Marius, a tout de suite été très enthousiaste.

Une première réunion des deux directeurs a suivi assez rapidement, en septembre 2021, via What’s app. Ils ont élaboré un plan de coopération et soumis leur projet à Scholenbanden. Les subventions de Scholenbanden sont bien sûr les bienvenues pour réaliser leurs nombreux projets.

Des cartes bricolées par les enfants et des petits cadeaux ont été échangés entre Malines et le Bénin. Ce sont les bénévoles de la Fondation Hubi&Vinciane qui, grâce à leurs visites régulières au Bénin, se sont prêté au jeu de facteur entre les écoles. L’école Saint-Pierre a également envoyé du matériel pour travailler dans le potager et des graines de plantes. Des photos et des vidéos ont également été envoyées. Les élèves de l’école Saint-Pierre ont fait l’effort de se présenter en français à leurs camarades béninois dans des courts métrages divertissants. Les élèves du Bénin pour leur part ont également réalisé de belles vidéos qui ont été transmises à l’école Saint-Pierre par l’intermédiaire de la fondation Hubi&Vinciane.

Twinning Sint-Pietersschool en Bonsi school

Le point culminant de cette première année de coopération a sans aucun doute été la visite, fin mai, de Dirk Letens et de deux enseignantes, Annelies Vander Aa et Liesbeth Van Looken, à l’école Bonsi. Marius, le directeur sur place, ne s’attendait pas à ce que cela se passe si vite. Ce fut une expérience spéciale et captivante pour tout le monde. Dans le film présenté ci-dessous, les directeurs d’école et les enseignants partagent leurs premières impressions.

Les deux écoles sont bien déterminées à collaborer encore longtemps. L’échange ne fait que commencer. De nombreux accords ont été conclus. Dans une prochaine étape, en 2022-2023, le directeur et les collègues de l’école Bonsi rendront visite à leurs collègues de Malines. A suivre, donc.

Les établissements d’enseignement primaire, secondaire ou supérieur qui souhaitent réaliser un jumelage avec une école au Bénin ou qui sont intéressés par d’autres projets de notre Fondation peuvent toujours contacter notre Fondation à l’adresse chris@hubi-vinciane.be.

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Gilles de Kerchove et Herman Van Rompuy ont participé au voyage d’immersion au Bénin

Du 7 au 17 mars, Gilles de Kerchove, le nouveau président de notre Fondation, et Herman Van Rompuy, président du Conseil consultatif de notre Fondation, se sont rendus au Bénin. En compagnie de Pascale Van Assche, Directrice Générale, Marc Croonen, Administrateur, Marcienne Houenou, Directrice Locale de notre Fondation ainsi que du Consul honoraire du Bénin en Belgique, le Dr Benoit Akando, ils ont visité nos différents programmes et projets. Ils ont également rencontré divers représentants du gouvernement local, régional et national du Bénin et des partenaires ONG. Leur soutien est très important pour la réussite de nos projets.

Voici un court reportage photo de leur visite.

La délégation a été reçue en audience par le Dr Hounkpatin, Ministre de la Santé, et son Chef de Cabinet, par Mme Tognifodé, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, par le Secrétaire Général et son équipe du Ministère de l’Agriculture et par Mme Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente du Bénin et son Chef de Cabinet. Ce fut une occasion unique de rencontres permettant de faire le point sur les projets de la Fondation dans les différents domaines.

Une visite à l’hôpital Saint-Martin de Papané – l’hôpital où Hubi travaillait en tant que médecin-directeur – ne pouvait bien sûr pas manquer dans le planning. Le directeur Emile Kouthon a exprimé avec beaucoup d’émotion sa sympathie à Pascale suite au décès de son père, « leur pépé Piet », qui avait beaucoup compté pour l’hôpital de Papané. La prochaine étape du programme était une visite au roi de Tchaourou. Plus tard dans la journée, le groupe s’est rendu à l’école primaire de Sounon-Boro où les agronomes de la Fondation, avec les enseignants et les élèves, ont créé un jardin potager.

La délégation a également visité le laboratoire du professeur Ibrahim Toko de l’université de Parakou. Il dirige un projet de recherche sur l’aquaponie auquel nous avons contribué pour le financement. Le Dr Mama Sisi, Directrice Départementale de Santé du Borgou, a reçu la Fondation pour une discussion sur des projets communs. Ensuite, la délégation s’est rendue dans la commune de N’dali et a visité, en compagnie du maire, le nouveau projet de jardins communautaires financés par la Fondation et soutenus techniquement par ses agronomes.

L’étape suivante était l’école primaire de Boko où la Fondation, en collaboration avec le Rotary, a installé un puits. Le soir, la délégation était invitée à la maison de l’archevêque à Parakou, une tradition qui se perpétue à chaque visite. Le samedi, une visite de la ferme d’entraînement de Sokounon était prévue. Ce centre est partenaire de la Fondation depuis 2015. Un site de démonstration d’irrigation avec un château d’eau a été installé, les différents programmes d’élevage ont été optimisés, des chèvres laitières ont été introduites, un bureau et un magasin ont été construits et récemment le logement des nombreux stagiaires a été entièrement rénové.

Le voyage a continué direction Kassouala, un village situé à la frontière avec le Nigeria, où plusieurs projets sont en cours : un puits d’eau pour l’école, le projet de serviettes hygiéniques pour les jeunes filles, la rénovation du centre de santé, la construction d’un potager communautaire et des ateliers sur l’alimentation saine.

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Du 7 au 17 mars, Gilles de Kerchove et Herman Van Rompuy se sont rendus au Bénin, accompagnés de Pascale Van Assche et Marc Croonen.