Le projet
Le système alimentaire du Bénin est essentiellement rural et traditionnel. Les agriculteurs y cultivent de petites parcelles de terre, avec des rendements souvent faibles. D’un point de vue quantitatif, la nourriture ne manque pas dans la plupart des endroits. Cependant, la nourriture disponible est de qualité insuffisante et trop peu variée. La consommation de fruits et légumes, mais aussi de viande et de protéines animales est absolument insuffisante.
En lançant le projet de chèvres laitières au centre d’incubation, la Fondation Hubi & Vinciane souhaite inspirer et motiver les agriculteurs à se lancer dans l’élevage de chèvres laitières. Le lait et le fromage de chèvre sont moins connus au Bénin, mais ils constituent un complément sain et nutritif au régime alimentaire béninois.
Cible
Le projet de chèvres laitières est l’un des projets de la Fondation Hubi & Vinciane qui vise à lutter contre la malnutrition au Bénin.
Description du projet
Le projet de chèvres laitières se concentre principalement sur la production, la vente et la transformation du lait de chèvre. Notre équipe a commencé avec 19 chèvres et trois boucs. Au bout de neuf mois, le troupeau comptait déjà près de 50 chèvres. Il s’agit d’un mélange des races Saanen et Maradir, deux races connues pour leur forte production de lait et la qualité de leur viande.
Les chèvres ont leur abri au centre d’incubation où un agronome s’occupe d’elles quotidiennement.
Résultats et développement
Entre octobre 2023 et fin juin 2024, les chèvres ont produit plus de 1 000 litres de lait. Une partie a été utilisée pour nourrir les agneaux. L’autre partie a été vendue.
En moyenne, une chèvre laitière fournit 1,5 litre par jour ou 10,5 litres par semaine.
En outre, les excréments des chèvres peuvent être utilisés comme engrais organique pour les jardins potagers.
Les agriculteurs qui décident d’élever des chèvres disposent ainsi d’un complément sain au régime alimentaire de leur famille et, en vendant les excédents, ils génèrent une source appréciable de revenus.
Cependant, l’introduction de la viande et du fromage de chèvre dans les foyers béninois reste un défi pour le personnel de la Fondation.