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On ne peut pas vivre sans eau pure. Malheureusement, de nombreux Béninois n’ont aujourd’hui pas accès à l’eau potable. Il leur est donc très difficile, voire impossible, de pratiquer l’hygiène nécessaire. Ce manque d’hygiène entraîne des maladies et des problèmes de santé tels que la diarrhée et même la fièvre typhoïde.
La Fondation a donc accordé une priorité absolue à l’installation de puits et d’équipements sanitaires et hygiéniques de base dans les cinquante écoles avec lesquelles elle coopère dans la région du Borgou.
En partie grâce au soutien de notre Fondation, une trentaine d’écoles disposent déjà de puits avec de l’eau potable. Nous voulons maintenant nous attaquer aux autres écoles. Ces puits ne constituent pas seulement une grande différence pour les élèves et les enseignants, mais aussi pour les habitants du quartier. Après tout, ils peuvent eux aussi les utiliser.
Les puits dans les écoles
L’accès à l’eau potable est un énorme changement pour les écoles. Les enseignants et les élèves n’ont plus à apporter leur propre eau. Il y a toujours de l’eau propre dans les systèmes de lavage des mains, la nourriture dans la cantine est préparée avec de l’eau potable, les toilettes peuvent être nettoyées et il y a assez d’eau pour le jardin potager de l’école. Pour les villageois aussi, la disponibilité de l’eau potable représente une très grande amélioration : ils peuvent se laver, cuisiner de manière hygiénique et ils peuvent même fabriquer des produits alimentaires à vendre. Tant de choses qui n’étaient pas possibles auparavant. Dans les écoles qui n’ont pas encore accès à l’eau potable, les enseignants et les élèves apportent leur propre eau. Les enseignants attachent un récipient de 25 litres à l’arrière de leur moto, les élèves apportent des bouteilles de 0,5 ou 1 litre. C’est souvent trop peu, surtout en période de sécheresse, et surtout pour les enfants qui ne peuvent pas rentrer chez eux l’après-midi parce qu’ils vivent trop loin (5 à 7 km à pied). Il n’y a pas assez d’eau à boire, et encore moins pour se laver les mains. De plus, les élèves apportent souvent de l’eau polluée de la rivière.
L’installation d’un puits coûte environ 7000 euros.
Blocs sanitaires
Toutes les écoles ne disposent pas de toilettes. Et s’il y en a, ils sont bien trop peu nombreux par rapport au nombre d’élèves et d’enseignants : en moyenne trois pour trois cents personnes. Dans les écoles qui n’ont pas accès à un puits, il est également impossible pour le personnel de garder les toilettes propres.
L’installation d’un bloc sanitaire avec trois toilettes coûte environ 1000 euros.
Systèmes de lavage des mains
Afin de pouvoir se laver les mains, les écoles utilisent des « tippy taps », des systèmes de lavage des mains fabriqués à partir de matériaux recyclés.
L’installation d’un tippy tap coûte environ 20 euros.
Actions de sensibilisation
Avec la Fondation, nous investissons non seulement dans des installations, mais aussi dans des campagnes de sensibilisation à l’hygiène. Dans chaque école sont formées des ambassadrices qui, sous la supervision d’un professeur, convainquent leurs camarades de classe de l’importance d’une bonne hygiène. Ils expliquent pourquoi il est important de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, surtout après être allé aux toilettes et avant de manger. Ils montrent également pourquoi il faut faire très attention à la nourriture et que les mouches et les cafards peuvent transmettre des maladies. Ils utilisent des affiches, des chansons, des poèmes et des vidéos. Toutes ces actions sont répétées régulièrement par les ambassadrices. L’effet est progressivement visible. Dans les écoles qui ont de l’eau, les élèves se lavent maintenant les mains beaucoup plus spontanément. Mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Surtout dans les écoles où aucun puits n’a encore été installé.
Un kit de sensibilisation pour une école avec tout le matériel coûte environ 50 euros.
Budget
Pour mener à bien ce projet, nous avons besoin de 195 000 euros supplémentaires au cours des trois prochaines années : pour financer la construction de 17 puits, 27 blocs sanitaires et 37 urinoirs, et pour organiser les activités de sensibilisation correspondantes dans les 50 écoles.
À court terme – en 2021 – nous avons besoin de 60 000 euros. De ce montant, 30 000 euros ont déjà été collectés lors de notre campagne « A toutes jambes pour le Bénin« , qui a connu un grand succès en décembre 2020.
Vous pouvez toujours soutenir ce projet. Choisissez ce que vous voulez contribuer :
Ou faites une contribution au compte: BE14 7865 8929 4683 avec le message: « Eau propre + votre nom ».
Période : 2021-2023
Budget : 195 000 euros sur trois ans
Localisation : écoles dans les communes de la région du Borgou
Parrainage : produit de la campagne de décembre 2020: «A toutes jambes pour le Bénin» + soutien du Rotary Club Leuven-Rotselaar.
On ne peut pas vivre sans eau pure. Malheureusement, de nombreux Béninois n’ont aujourd’hui pas accès à l’eau potable.