A la veille de la fête de Noël, nous avons plusieurs raisons de nous réjouir. Et malheureusement aussi, des sujets de préoccupation.
Saluons tout d’abord le grand succès de la soirée « Rêver Oser Faire » qui a fait salle comble et a permis à la Fondation de recueillir des fonds importants. Que les participants à cette soirée soient chaleureusement remerciés, pour leur présence, leur enthousiasme et leur générosité ! C’est un formidable encouragement pour l’équipe de la Fondation qui se donne sans compter pour développer de nouveaux projets.
Saluons ensuite l’équipe de la Fondation active à Parakou. Elle s’enrichit de nouveaux collègues dans les domaines de la comptabilité et de la communication.
Saluons les nouvelles initiatives comme l’élaboration, par des étudiants de l’Institut des Hautes Études des Communications Sociales (IHECS) de Bruxelles, d’une stratégie de communication destinée à rendre notre Fondation plus visible, notamment sur les réseaux sociaux.
Saluons les progrès, certes modestes, accomplis lors de la COP28 qui devraient conduire les Etats les plus pollueurs de la planète à réduire leurs émissions de CO2, dont les effets sont tellement désastreux pour les pays africains.
Mais il y a aussi, malheureusement, des sujets de préoccupation. Singulièrement dans le domaine sécuritaire. Le nord du Bénin, particulièrement l’Atacora, est de plus en plus affecté par le djihadisme. Depuis juillet 2022, le nombre d’incidents a été multiplié par quatre et ne cesse de croître. Il ne s’agit plus seulement, comme par le passé, d’incursions de groupes liés à Al Qaeda et à l’Etat islamique en provenance du Niger et du Burkina Faso mais aussi d’une insurrection locale et d’un extrémisme violent endogène.
Formulons le souhait que le gouvernement du Bénin, avec l’aide de l’Union européenne, intensifie en 2024 ses politiques de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.