Grâce à la Fondation, le gombo de Gomez Kparou est apprécié
Gomez Kparou, un village de l’arrondissement de N’Dali, l’une des zones d’intervention de la Fondation Hubi & Vinciane, s’illustre par la qualité de ses produits maraîchers et en particulier par son ‘gombo’, connu en Europe sous le nom de ‘okra’.
Les revendeurs et revendeuses de légumes viennent des autres arrondissements et villages de la commune même de Parakou pour en acheter. Si Gomez Kparou est en arrivé là, c’est grâce aux formations et aux appuis-conseils qu’apporte la Fondation Hubi & Vinciane aux producteurs de ce village.
Les habitants de Gomez Kparou, ce village des environs de N’Dali, pratiquent en majorité l’agriculture. Pendant la période de sécheresse, ils s’adonnent à la production de cultures maraîchères comme la tomate, le piment et le gombo. Ce dernier légume est produit en période de contre-saison et attire les dames des marchés environnants.
Impressions de quelques clientes
Impressions de quelques clientes
Nombreuses sont ces femmes qui prennent d’assaut le jardin à la recherche de gombos. Sikiratou Zakari, une cliente, sourire aux lèvres a déjà été servie. Il n’a pas été difficile pour nous de recueillir ses impressions. « Le gombo produit ici est de bonne qualité. Raison pour laquelle je quitte N’Dali centre pour m’en procurer ».
Julie Adjakou, une autre cliente, n’en dira pas moins. « Je quitte Parakou pour Gomez Kparou pour acheter du gombo et en revendre au marché de Guèma. Mes clients me font de bons retours concernant ce gombo ».
Si le gombo produit à Gomez Kparou est très apprécié, la Fondation Hubi & Vinciane y est pour quelque chose.
Qu’est-ce que la Fondation a apporté aux producteurs ?
En effet, la Fondation Hubi & Vinciane, par le biais de ses techniciens en agro- écologie et entreprenariat agricole, a formé les exploitants agricoles de Gomez Kparou aux techniques de maraîchage. La culture des légumes comme le piment, la tomate, le gombo depuis leur plantation en passant par leur transformation et finalement leur conservation.
Helène Dangui, une productrice bénéficiaire des formations de la fondation sur le maraîchage, explique : « Ce sont les acquis et conseils reçus lors des formations que nous mettons minutieusement en pratique. Résultat : beaucoup de personnes viennent s’approvisionner chez nous ».
Elle souligne quelques difficultés rencontrées dans le jardin. « Il s’agit du manque d’eau qui freine la productivité des légumes et l’inexistence d’une clôture pour protéger les cultures des bêtes la nuit. Les populations de Gomez Kparou demandent à la Fondation de les aider à pallier à ces problèmes. »
