Au Bénin, la nourriture est très variée et fait partie de son patrimoine culturel. Elle diffère d’une d’ethnie à l’autre et d’une région à l’autre.
La nutrition est également fortement influencée par les principales activités d’un groupe de population. Dans la partie nord du Bénin, par exemple, où les activités agro-pastorales sont prédominantes (agriculture et élevage), la consommation d’aliments d’origine animale comme le lait de vache est ancrée dans les habitudes alimentaires. Cette population consomme habituellement du lait frais, du fromage de lait et certains autres produits à base de lait tels que le yaourt et le lait en poudre..
La ferme agro-pastorale de SOKOUNON contribue à l’amélioration de l’alimentation de la population en matière de consommation de produits laitiers. Grâce à son programme d’élevage de chèvres laitières, elle est en mesure de fabriquer du yaourt et de le mettre à la disposition de la population.
En général, le lait animal est le seul aliment qui contient presque tous les nutriments. Il est aussi reconnu comme la principale source de calcium. Le lait de chèvre en particulier apporte moins de glucides, de lipides et de facteurs de croissance, ce qui le rend plus proche du lait humain et le rend plus adéquat pour la consommation humaine que le lait de vache.
La transformation du lait en yaourt est un procédé qui améliore la qualité nutritionnelle et organoleptique du lait. En effet, la fermentation qui a lieu lors de la production du yaourt, augmente la teneur de certains nutriments (les vitamines du complexe B) et la biodisponibilité d’autres.
La ferme met en œuvre diverses stratégies pour le développement et la visibilité de la filière de l’élevage de chèvres laitières. Chaque année, la ferme accueille une quarantaine de stagiaires venant des lycées et d’autres centres de formation pour une série de formations pratiques dans les différentes filières développées dans l’enceinte de la ferme.
La consommation du lait de chèvre fait progressivement partie de l’alimentation de la population parce qu’une demande croissante de yaourt au lait de chèvre s’observe.