Les jardins de case utiles aux femmes

En tant que Fondation, nous investissons non seulement dans de grands potagers communautaires destinés à une quinzaine de femmes chacun, mais aussi dans de petits potagers destinés à une seule famille. Jusqu’à présent, nous avons créé plus de 180 jardins dans les régions de Tchaourou et de N’Dali. Nos deux agronomes jouent un rôle crucial à cet égard. Ils apportent aux femmes le soutien technique nécessaire, leur expliquent quand il est préférable de planter quelque chose et comment tirer le meilleur parti des potagers. Ils assurent un suivi régulier et peuvent ainsi répondre très précisément aux questions des femmes.

Kleine moestuinen

Chams-Dine Baguiri, notre responsable de la communication au Bénin, accompagne ses collègues de temps en temps et a récemment recueilli quelques réactions de femmes qui ont leur propre potager.

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Dans le village de Kakara, Bibi Adam, tout sourire, pose fièrement avec les tomates récoltées.

« Dans mon jardin de case, il y a du gombo, des tomates, du piment. Chaque fois que je veux préparer la sauce, j’ai toujours ce qu’il me faut à portée de main. Plus besoin de me rendre au marché pour dépenser au moins 500 franc CFA pour la sauce. Cela me permet d’économiser un peu d’argent. Parfois, quand je récolte beaucoup de légumes, nous consommons une partie et le reste est vendu. Toute la famille se nourrit bien et nous mangeons régulièrement les légumes comme il nous est conseillé. J’ai mon jardin depuis 2018 et aussi la paix du cœur, car la vie est plus simple. »

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Une autre dame témoigne que les bienfaits des jardins de cases sont énormes. Lorsque nous n’avions pas encore installé ces jardins, chaque matin nous devions penser comment trouver de l’argent pour faire une modeste sauce pour que les enfants mangent. Avec nos jardins de case, on ne se gêne plus, un peu de tomates et de gombo et la sauce est prête. Tout le monde mange et il y a moins de discussions entre mon mari et moi car pour préparer la sauce je suis devenue progressivement indépendante de lui. Je n’attends plus forcément qu’il me donne de l’argent pour cela.

Les bénéficiaires ne manquent pas de souligner l’importance de l’appui technique des conseillers de notre Fondation. Grâce à eux, elles n’abandonnent pas lorsque c’est moins facile.

Toutefois, l’insuffisance d’eau pendant la saison sèche est le problème majeur auquel les femmes sont confrontées pour un bon entretien de leurs jardins.

Dans le futur, la Fondation continuera à investir dans les jardins de case plus petits et dans les grands potagers communautaires.