A chaque école son point d’eau potable

L’eau est source de vie, l’eau donne la vie, l’eau est vie, l’eau sauve la vie comme l’indique le slogan « eau donnée, vie sauvée ». Cette denrée rare est presque inexistante dans la majorité de nos écoles partenaires. Pour remédier à ce manque, la Fondation a initié depuis 2019 un projet pour la mise à disposition d’eau potable dans ses écoles partenaires.

Ce projet nous a permis de forer des puits dans sept des vingt-deux écoles qui n’avaient pas de sources d’eau fraiche. Ils ont été forés par des entrepreneurs locaux pour un prix unitaire de 6.860 euros et ont une profondeur moyenne de 85 mètres. Cette profondeur garantit non seulement la qualité de l’eau mais également que la quantité soit suffisante et permanente. Plus de 2.500 élèves et enseignants et une population d’environ 13.000 habitants bénéficient de ces puits.

Aujourd’hui, le projet de lutte contre la malnutrition poursuit son chemin plus facilement grâce à la disponibilité de l’eau. Des jardins scolaires ont pu être installés où des légumes locaux, riches en fer et calcium, et des bananes sont produits pour les cantines des écoles.

L’hygiène des mains est également assurée et l’accès est très facile aux élèves grâce aux kits installés. La disponibilité d’eau au sein des écoles a également amélioré considérablement les résultats scolaires car le temps (1 heure environ) que ces élèves perdaient à la recherche de l’eau est aujourd’hui utilisé pour la révision des cours.
La population peut acheter cette eau pour la somme forfaitaire de 25 CFA ou 0,04 euro pour 50 litres. Cela peut sembler peu, mais même ce prix est encore trop élevé pour certaines familles qui utilisent encore l’eau de la rivière à des fins domestiques. Le prix est fixé par le gouvernement. La vente de l’eau et la gestion de ces points d’eau sont assurées dans chaque école par une femme bénéficiaire du projet banane.

La recette issue de la vente forfaitaire de l’eau permet de faire les petites réparations en cas de panne, d’acheter des semences pour les jardins et du savon pour assurer une bonne hygiène dans les écoles.

La population environnante, qui autrefois parcourait de longues distances (4 à 5 km) à la recherche d’eau, a également pu changer son niveau d’hygiène dans le ménage et développer de petites activités génératrices de revenus comme la vente de bouillie faite à base de céréales locales.