Présentez-vous brièvement (qui êtes-vous, où habitez-vous, quel âge avez-vous, … ?)
Je m’appelle Galdos Amoussou, ancien boursier de la Fondation Hubi & Vinciane résident actuellement à Parakou. Je suis de la promotion 2013, plus précisément de la deuxième promotion. J’ai 25 ans.
Quelles études avez-vous suivies à l’université ? Et pourquoi avez-vous spécifiquement choisi ces études ?
Actuellement, j’ai fini ma formation de niveau Licence en agronomie, spécialité production animale et halieutique. J’ai choisi cette formation universitaire pour la simple raison que le développement du Bénin est fondamentalement basé sur l’agriculture et que cette formation pourrait me permettre d’entreprendre.
Dites-nous ce que l’école de vacances a signifié pour vous ?
L’école de vacances était pour moi une opportunité extraordinaire car non seulement elle m’a permis de développer certaines compétences, comme m’exprimer devant un auditoire, mais aussi et surtout de me préparer à la vie universitaire et plus tard à la vie professionnelle. Elle favorise un brassage entre plusieurs personnes venant de familles différentes et ayant reçu une éducation différente, chacune avec ses propres principes de vie. Pour moi, c’étaient donc des semaines d’apprentissage sur différents plans.
Avec quel projet avez-vous été sélectionné à l’époque et avez-vous remporté la bourse ? Dites-nous plus à ce sujet.
À l’époque, j’avais reçu et développé comme sujet, « l’apprentissage de la sexualité dans la commune de Tchaourou ». C’était un sujet qui lie aussi bien le volet sociologique que sanitaire. Au cours de la rédaction de ce projet, les enquêtes m’ont amené à visiter et interviewer des médecins, des responsables du Centre de Promotion Sociale de Tchaourou, des jeunes adolescents et des parents. Ces différentes activités m’ont permis d’améliorer mes techniques de communication. À la fin du processus j’ai été retenu comme boursier de la Fondation et j’ai pu alors poursuivre mes études universitaires. Le jour de l’annonce des résultats, j’ai été contacté au téléphone par Monsieur Euloge Adimi m’annonçant que j’étais retenu comme boursier. Quand j’ai raccroché et annoncé la bonne nouvelle à ma mère, elle s’est mise à danser.
Quel soutien recevez-vous encore de Materialise et/ou de la Fondation pendant vos études universitaires ?
En dehors de la bourse et des allocations mensuelles que je recevais au cours de mes études, je suis toujours resté en contact avec le personnel de la Fondation qui me donnait des conseils et me soutenait en cas de difficultés. À la fin des études, des opportunités de stages nous sont offertes. C’est d’ailleurs dans ce cadre que je fais un stage à la Fondation depuis le mois de juin 2021, dans le domaine de l’agriculture.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui sont maintenant dans l’enseignement secondaire et qui veulent commencer des études universitaires ?
Le conseil que je donnerais aux futurs étudiants est de bien réfléchir quant au choix de leur future formation universitaire car leur vie professionnelle future en dépend. Il faudrait aussi qu’ils pensent à associer études et activité entrepreneuriale. Car le marché de l’emploi au Bénin se complique de jour en jour. Il faut donc opter pour la création de sa propre entreprise à la fin de ses études universitaires.