Habitudes alimentaires dans le nord du Bénin

A la découverte des habitudes alimentaires dans le nord du Bénin.

Chaque population a ses habitudes alimentaires mais celle du nord du Bénin aime plus les plats riches en glucides, lipides et protéines comme les 3 mets que nous vous présentons ci-bas.

Le premier plat est un gâteau fait à base de haricots. Il s’agit d’un plat qui convient pour le petit déjeuner ou le goûter. Il est accompagné d’une bouillie faite à base de maïs ou de mil. Le beignet s’obtient par le trempage de haricot (2h), l’enlèvement de la peau, la mouture, l’assaisonnement (sel, épices), le malaxage et finalement la friture. La préparation de la bouillie suit les étapes suivantes: le trempage du maïs (2 à 3 jours), la mouture, le filtrage, le délayage de l’amidon et finalement la cuisson.

Le premier plat : un gâteau fait à base de haricots

Le deuxième plat que vous allez découvrir ici est le couscous de cossette d’igname (igname séchée) appelé « Wassa Wassa ». Ce plat se prépare de la manière suivante : mouture de cossette d’igname, mouillure, granulation, pré-cuisson à vapeur, lavage et cuisson à vapeur. Il est souvent accompagné de jus fait à base de tomates, oignon et piment. Il est vendu partout et surtout dans le milieu scolaire. Grâce à son projet nutrition, la Fondation a amélioré ce plat par l’ajout de Moringa comme légume et de fromage de soja. En formant la majorité des femmes, elles ont pu développer une activité génératrice de revenus dans les écoles et en communauté.

Le deuxième plat : le couscous de cossette d’igname appelé ‘Wassa wassa’

Le troisième plat est l’Akassa accompagné de Alélé. La préparation de l’Akassa suit le processus suivant: trempage du maïs (2 à 3 jours), mouture, filtrage et cuisson au feu avec remuage continu pendant 20 à 30 min environ. Alélé s’obtient par le trempage de haricots, l’enlèvement de la peau, la mouture, l’assaisonnement (huile rouge, sel, épices), l’emballage en sachet et finalement la cuisson à vapeur.

Le troisième plat : l’Akassa accompagné de Alélé.

L’ignorance qui constitue un frein au développement amène donc la population à cuire des aliments dans des sachets. La Fondation y apporte son appui par la sensibilisation pour la cuisson de ce plat à base de feuilles de bananes et rend désormais ces feuilles disponibles à travers le projet « A chaque femme un pied de banane ».

La quasi-totalité des plats que vous avez découverts ne sont pas équilibrés. Ils contiennent assez de sources de glucides, de protéines et de graisses mais sont pauvres en légumes et fruits. Pour corriger ceci dans ses zones d’intervention la Fondation a initié les jardins scolaires pour les écoles et les jardins de maison pour les ménages où les produits cultivés sont en majorité des légumes et des fruits.