Impressions lors du voyage d’immersion

Du vendredi 28 octobre au dimanche 6 novembre, a eu lieu le voyage d’immersion de notre Fondation au Bénin. Vous trouverez le rapport de voyage de l’un des voyageurs en immersion sur notre site web.

Le voyage a fortement impressionné tous les participants. Nous avons été immergés dans une culture et un mode de vie totalement différents. Nous avons traversé le Bénin de la côte à l’intérieur du pays. Nous avons appris à connaître le pays et ses sites historico-culturels, mais nous avons surtout eu l’occasion de nous familiariser avec les différents projets de la Fondation dans la pratique et sur place.

Nous avons bien compris à quel point le travail est difficile, mais aussi à quel point il reste encore du travail à faire tant sur le plan physique qu’émotionnel, ce qui était une confrontation assez dure.

Heureusement, l’ambiance du groupe était très bonne. Il s’agissait d’une équipe hétéroclite, avec des personnes de tous les âges et de tous les coins de la Flandre (et de l’Espagne), mais le courant passait très bien. Quelqu’un a dit que nous avions fait des « souvenirs pour la vie » et c’est effectivement le cas. Aucun des participants n’oubliera jamais ce voyage unique.

Certains voyageurs initiés sont heureux de partager avec vous ce qui les a le plus marqués :

Marie-Therese

Marie-Thérèse – l’aînée de la société – sera peut-être la première à donner le coup d’envoi…

De nombreuses images sont gravées sur ma rétine. J’ai déjà vu une partie du monde et donc beaucoup de pauvreté, mais ce que j’ai vu ici, c’est la performance incroyable d’une équipe infatigable. Un très grand bravo pour cela.

Ce qui m’a particulièrement marqué chez les Béninois, c’est leur immense enthousiasme, leur joie de vivre malgré la pauvreté, les femmes très fortes qui s’occupent du foyer, des enfants, du travail de la terre et du fonctionnement des magasins, et de bien d’autres choses encore…..

Une autre chose qui me reste dans ma mémoire et qui doit certainement être abordée, est la pollution. Les ordures sont simplement brûlées sur le campus de l’université. La sécurité routière est également un problème : de jeunes enfants se tiennent debout le long d’une route très fréquentée ou marchent à côté de poids lourds qui passent à toute allure. Hallucinatoire…. Et enfin, les nombreux, nombreux enfants… Le contrôle des naissances s’impose.


Yves

Yves – l’entrepreneur de l’entreprise – ajoute

Difficile de se contenter d’avancer quelques impressions, tant les pièces du puzzle sont innombrables, chacune d’entre elles permettant à son tour – certaines plus conflictuelles que d’autres – de faire entrer  » une  » histoire.

Ce qui était encourageant, c’était l’ouverture et la gaieté avec lesquelles la population semble vivre sa vie. Malgré les circonstances pauvres et très délicates, nous avons été reçus de manière très chaleureuse et exubérante à plusieurs reprises, par des jeunes et des moins jeunes. Chant, danse et contact de manière très chaleureuse et accueillante…. Délicieux !!!

Pitié inspiraient les masses de déchets le long des routes et dans les villages ?. Il faut absolument que le gouvernement local s’en occupe et résolve ce problème !


Rik

Rik – le junior de l’entreprise

Quelque part en route, surgit une grande piscine avec un plongeoir! Quelle fête !


Sam

Sam – le deuxième junior de l’entreprise

La visite du village du sel à Grand Popo où une discussion assez vive s’est engagée entre les hommes et les femmes à propos d’un sac de vêtements. Egalement comment une petite fille de 6 ou 7 ans a ouvert une noix de coco avec une machette. Et comment les enfants ET les chèvres ont consommé ensemble les noix de coco avec délectation….


Magdaleen

Magdaleen – maman de junior et du deuxième junior

Des choses très différentes m’ont frappée :

  • La Porte du Non-Retour : dégoûtant ce que les gens se sont infligés. Il est très utile que nous nous soyons attardés sur l’esclavage. Espérons que le musée pourra être terminé. Le signe de l’UNESCO est précieux et le musée est heureusement en cours de restauration car il semble négligé.
  • Le moment où le personnel local a raconté ses rêves personnels. Si vulnérable et si fort en même temps. Très émouvant.
  • La promenade à Possotomé avec les sanctuaires vaudous, les beignets locaux et les crêpes à la noix de coco. Le petit garçon qui a marché avec nous et qui s’est avéré vivre seul avec son frère. Cela a résonné pendant très longtemps.
  • La pierre commémorative pour Hubi et Vinciane. Très touchant. Leur mort a été terrible mais a apporté tant de bienfaits grâce à la force de la famille. Selon mon père, un camarade de classe d’Hubert, Hubi mérite le prix Nobel de médecine. Ils ont fait une énorme différence pour tant de personnes.
  • Le petit garçon traînant ce lourd jerrican – Sam allait quand même l’aider.

Stijn

Stijn – le père de junior et du deuxième junior

Malheureusement, j’ai constaté que l’on peut tomber gravement malade très rapidement. Mais… grâce à la réserve de médicaments des autres voyageurs, j’ai récupéré assez rapidement. Une bonne leçon pour tout voyageur au Bénin : prenez tous les médicaments en format instantané car parfois votre corps dit NON à toutes les substances…..


Kathleen

Kathleen – ambassadrice de notre Fondation

Mon premier contact avec le Bénin m’a fait une forte impression, mais ces trois moments sont gravés dans ma mémoire.

  • La rencontre avec la petite fille Zouerath, dans un village de la brousse à 3 heures de route de Papané. Sa famille et les anciens du village ont témoigné de la façon dont elle a été traitée pour malnutrition et a finalement pu être sauvée.
    Tout mon respect aux assistants sociaux Eric et Constant, qui apportent un soutien intense aux résidents.
  • Egalement, le défilé de la « caravanne » à Parakou, pour célébrer les 40 ans de Hubi et Vinciane. Je n’aurais jamais cru qu’on me verrait danser et me trémousser dans les rues !
  • Et enfin les centaines d’enfants dans les écoles, qui nous ont réservé un accueil si chaleureux à chaque fois, joyeux, curieux et bruyants.