Journal photo – décembre 2017

Il y a quelques semaines, les administratrices Pascale et Muriel sont parties pour le voyage de travail semestriel. Dans leur sillage suivait un groupe de personnes tentées par une immersion. Elles ont commencé et terminé le voyage par un peu de tourisme mais le focus était mis sur les nombreux projets et réalisations. En prime, ils ont fait bien plus que de la figuration lors des célébrations des 35 ans de la Fondation.

Nous avons récemment retrouvé une photo dans la vieille boîte. Il y a environ 30 ans. Les sœurs Marie-Anne et Pascale, avec Patrick le fiancé, qui posaient au cours de leur première visite à l’hôpital de Papané. Plus loin, Piet Van Assche et Lieve, à l’époque Directeur, Alain avec son épouse et ses enfants ainsi que l’équipe dont beaucoup avaient encore travaillé avec Hubi.

La grande délégation de visiteurs et administrateurs pose toujours dans des vêtements de circonstances. Ils sont prêts pour la « caravane », une balade dans Parakou. De cette manière, ils pourront, avec 250 collaborateurs et sympathisants enthousiastes, montrer à la population que les festivités des 35 ans sont en cours.

Cela dure un moment pour que tout le monde soit là. Il y a tellement de personnes à rassembler: environ 100 Béninois motorisés et environ 150 puions de l’infanterie motivés par un orchestre engagé pour l’occasion. Tous les quelques 100 mètres, ils se retourneront et choisiront quelques victimes. Celles-ci sont ensuite sollicitées pour une danse soutenue. Une idée de leurs victimes favorites ?

The wall. Il ne s’agit pas du seul mur que nous recevons sur lequel figure le logo de la Fondation. Mais ce mur est spécial. Pour la première fois nos collaborateurs locaux auront leurs propres bureaux sur un terrain entouré de murs. Ils sont fiers.
Et, il y a encore de la place pour de nouvelles initiatives …

Nous visitons une ferme qui cultive du soja. Nous recevons des explications sur les nombreuses possibilités et avantages liés à la culture du soja. Vient ensuite le spectacle. La balle est séparée du grain. Les membres de la famille du fermier frappent les plantes en rythme. La poussière monte et finit par cacher le soleil. Le bébé sur le dos d’une des femmes participe au rythme des coups.

Nous nous arrêtons un moment à Koro où nous ouvrirons officiellement les sanitaires à l’école : 4 latrines qui seront ouvertes 2 par 2 ainsi qu’une installation simple mais ingénieuse pour se laver les mains. Des speeches sont prononcés. Les spectateurs écoutent très attentivement. La plupart du moins… Un peu plus tard, les danseurs locaux présenteront un aspect tout différent.