Journal photo – mars 2018 – Hilde Coremans

La mission avait pour objectif de développer le programme de malnutrition par le biais d’une approche fortement intégrée de nos trois volets : santé, enseignement et agriculture/entreprenariat. Le cadre de concertation de mai 2017 avec toutes les parties concernées comme le ministère local de l’agriculture, la préfecture, le Conseil en Alimentation et Nutrition, l’université de Parakou, etc. nous a aidé pour mieux mettre au point notre programme.

Nous l’avons encore discuté et affiné avec les différents partenaires locaux et les autorités locales. Nous avons été heureux de ressentir l’enthousiasme et un sincère engagement et dialogue réciproque auprès des différents participants : tous étaient décidés à collaborer au programme ‘mieux manger, mieux vivre‘.

Voici quelques-unes des visites sur place.

La visite à l’International Institute of Tropical Agriculture (IITA) réunissait le monde de la recherche scientifique et les possibilités qu’offrent les champs et le fonctionnement de notre ferme partenaire et d’expérimentation Soukonon.

Journée de travail avec le Dr Tossu pour le projet ‘Chaque femme, un bananier’. Les premières boutures ont été plantées et poussent dans les serres. Ces boutures permettront aux familles de planter et cultiver elles-mêmes des bananiers à proximité de leur maison. Les bananes fournissent d’importantes matières nutritives qui aident à endiguer la malnutrition.

Au cours de la réunion de travail avec Unicef, le directeur a fait part de son ambition d’approcher la malnutrition de manière plus fondamentale. L’accent est mis sur trois régions où la malnutrition est un fléau chronique avec plus de 35% d’enfants sous-alimentés.
La région autour de Parakou en fait partie. Nous examinerons de possibles synergies en collaboration.

L’ambiance était bonne à l’hôpital de Papané. Avec leur nouveau projet ‘l’hôpital le plus propre’, le nouveau directeur, Dr. Kouthon, et son équipe ont non seulement réussi à mieux soigner les patients mais à donner au personnel un regard positif sur l’avenir et donc un nouvel élan.

La ville de Parakou a toujours été un partenaire important pour la Fondation. Ici aussi, le programme de malnutrition fut bien accueilli et les partenaires ont réfléchi comment la Ferme de Soukonon pourra jouer un rôle de centre de formation pour la région.

Au cours de la réunion de travail avec URAMO, partenaire local pour le volet santé, nous avons discuté du projet de malnutrition et du renforcement de l’approche pour le dépistage des enfants mal nourris dans la région.


‘La santé commence dans l’assiette’ est un message important que la Fondation tient à propager et élaborer via les différents canaux de la santé, l’enseignement et l’agriculture afin d’endiguer la malnutrition et les problèmes qui en découlent au niveau de la santé, des décès et du développement physique et mental qui touchent particulièrement les enfants en dessous de 5 ans. Sur ce plan, la mission de mars 2018 peut être qualifiée de réussie et particulièrement prometteuse.

Hilde Coremans