Fondation Hubi & Vinciane : l’équipe locale reboise à l’école de Bonsi à N’Dali

Le premier juin de chaque année depuis 1985, le Bénin célèbre la journée nationale de l’arbre. La Fondation Hubi & Vinciane n’est pas restée en marge de cet évènement national. Le personnel de la Fondation au Bénin a initié une campagne de reboisement à l’école primaire publique de Bonsi, dans la commune de N’Dali.

Pour la petite histoire, la Journée Nationale de l’Arbre, ou Jour de l’arbre (Arbor day en anglais), est le nom d’une célébration où les personnes sont invitées à planter ou entretenir des arbres. L’initiative de cette journée est née en 1872 lorsque J. Sterling Morton et Robert Furnas, respectivement secrétaire et gouverneur de l’État du Nebraska, ont demandé aux pionniers de remédier à la pénurie d’arbres en en plantant le plus possible.

Cette fête, qui célèbre généralement l’arrivée du printemps et de la nature, est présente dans plusieurs pays. C’est aussi souvent l’occasion pour les pouvoirs publics de sensibiliser les populations en les invitant à planter un arbre afin de limiter les effets de la désertification.

C’est justement pour cette cause que la Fondation Hubi et Vinciane, chaque année, pose un acte en faveur de la reconstitution du couvert végétal. Cette année, l’équipe locale de la Fondation s’est rendue le 1er juin à l’école primaire de Bonsi, une de ses écoles partenaires, pour mettre en terre des plants.

Une dizaine de plants mis en terre

Cinq pieds de melina et cinq pieds de manguiers appelés localement « gouverneurs » ont été plantés dans cette école primaire. Enseignants et apprenants se sont mobilisés pour cette séance de reboisement. Chaque plant mis en terre a été baptisé. Entre autres noms donnés aux plants : l’arbre de la réussite, l’arbre du bonheur, l’arbre de la paix, l’arbre de l’amour etc…

L’école primaire de Bonsi n’a pas été choisie au hasard car sa vaste cour est dépourvue d’arbres. D’ici quelques années, les arbres plantés produiront de l’ombrage d’une part et d’autre part, les manguiers donneront des fruits. Le personnel enseignant a conscience que ces jeunes plants doivent être entretenus. Pour les mettre à l’abri des bêtes, des cages de fortune seront érigés, affirme le responsable de l’école. Les apprenants, quant à eux, émus, promettent d’arroser les plants régulièrement.

Marius Amoussou, le directeur du groupe B de l’école promet qu’un suivi rigoureux des plants sera fait. Reboiser est un acte salvateur pour l’environnement, c’est pourquoi il salue l’équipe locale pour le choix porté sur leur école.