Rencontrez Albert Tori, agriculteur prospère

grâce au soutien de notre Fondation

Albert Tori
Albert Tori boer op zijn boerderij in Sirarou in de gemeente N’Dali

Peux-tu te présenter ? Et comment as-tu fait connaissance avec la Fondation ?

Je m’appelle Albert Tori. Je suis agriculteur et je vis à Sirarou, un village près de N’Dali. J’ai fait connaissance avec la Fondation en 2016. À cette époque, j’ai assisté à certaines de leurs formations sur la culture du soja avec d’autres villageois. Grâce à ces formations, notre village a maintenant l’une des cultures de soja les plus réussies de la région.

Et les agronomes de la Fondation, est-ce qu’ils t’ont soutenu depuis lors ?

Oui, certainement. C’est grâce à eux que je ne me suis pas limité à la culture du maïs et du soja. Ils m’ont appris à faire pousser différentes cultures. Et comme je dispose d’un vaste terrain d’environ 20 hectares, ils m’ont conseillé d’opter pour l’agriculture intégrée. Et c’est exactement ce que je fais maintenant : combiner la culture de fruits et légumes avec l’élevage d’animaux. Alors maintenant, j’ai une centaine de volailles (poulets, coqs, canards et pintades), une cinquantaine de chèvres, de moutons et de bovins. J’ai plusieurs arbres fruitiers et j’ai même une trentaine de ruches qui me permettent depuis trois ans de vendre du miel dans le village.

Et comment les agronomes t’ont-ils soutenu exactement ?

Ils viennent ici très régulièrement. Ils m’expliquent comment prendre soin de mes animaux et comment éviter qu’ils tombent malades. Ils me montrent également quelles plantes je peux utiliser pour les nourrir et comment fertiliser les cultures avec leurs excréments.
Avec le soutien des agronomes de la Fondation, j’essaie d’évoluer autant que possible vers l’agro-écologie : travailler dans le respect de l’environnement, tout en obtenant le meilleur rendement possible à moindre coût.

Et as-tu déjà remarqué une différence en termes de revenus ?

Oui, j’ai beaucoup moins de problèmes financiers maintenant. Avec le produit de la vente des œufs, des coqs et des pintades, je peux couvrir les dépenses quotidiennes et les frais d’école. Et quand quelqu’un est malade, je vends une chèvre ou un mouton ou du maïs pour couvrir les frais de médecin et d’hospitalisation.

Et quels sont tes projets pour l’avenir ?

Je vais certainement continuer avec l’agriculture intégrée. Mes collègues villageois viennent maintenant régulièrement me demander conseil. J’ai l’une des fermes les plus rentables du village maintenant.

Et comment la Fondation peut-elle te soutenir davantage ?

J’ai déjà reçu beaucoup de soutien de la part de la Fondation, mais ce qui reste un gros problème pour moi, c’est le manque d’eau. J’ai foré un puits mais pendant la saison sèche, il n’y a plus d’eau. Nous devons marcher quatre kilomètres avec des bouteilles de 25 litres pour acheter de l’eau.

J’aimerais suivre davantage de formations, par exemple sur l’élevage des lapins. Pour l’instant, je n’ai pas les compétences requises pour cela.

Pour le moment je me débrouille avec mes propres moyens et les conseils de la Fondation Hubi & Vinciane, mais je reste ouver à tout autre appui.