L’équipe locale de la Fondation Hubi & Vinciane s’agrandit : Rahmat Sokouinto fait son entrée au sein de la famille du personnel travaillant au Bénin. Elle a été recrutée en qualité d’animatrice pour le compte du projet de lutte contre les Maladies Non Transmissibles (MNT). Comme le veut la tradition, nous donnons la parole, aux nouvelles recrues qui rejoignent la famille. C’est maintenant le tour de Rahmat Sokouinto de se prêter à l’exercice.
Pouvez-vous vous présenter brièvement ?
Je suis Sokouinto Tchoukouna Rahmat, jeune et passionnée de la nutrition. Une passion que j’ai développée au cours de ma formation en Nutrition et Diététique.
Quelles études avez-vous suivies ?
J’ai fait l’Ecole de Nutrition et Diététique à la Faculté des Sciences de la Santé de Cotonou.
Pourquoi avez-vous posé votre candidature à la Fondation ? Qu’est-ce qui vous a particulièrement séduit ?
La plupart des projets de nutrition au Bénin s’intéressent à la malnutrition des enfants, ce qui est une bonne chose. Mais nous oublions souvent les autres maladies qui sont liées à la nutrition telles que le diabète et l’hypertension artérielle. Ces maladies sont des causes majeures de décès dans le monde et surtout dans les pays en voie de développement tel que le Bénin.
Le projet de lutte contre les Maladies Non Transmissibles (MNT) de la Fondation Hubi & Vinciane me donne l’opportunité de contribuer à l’amélioration de l’alimentation et de l’hygiène de vie des populations par des actions de prévention et de promotion de la santé en lien avec les maladies non transmissibles. D’où mon intérêt à poser ma candidature au poste d’animatrice à la Fondation.
Pouvez-vous décrire la réunion de lancement du projet MNT ?
La réunion de lancement du projet de lutte contre les MNT a eu lieu le 16 juin 2022 au siège de la Fondation Hubi & Vinciane. Les autorités de la commune de Parakou et de Tchaourou étaient présentes. Après les salutations et le mot de bienvenue de la directrice locale de la Fondation, le représentant du Directeur Départemental de la Santé du Borgou a ouvert la séance. La séance a débuté par la présentation de l’aperçu global du projet MNT par le Responsable Nutrition de la Fondation. Autour de cette présentation, s’est tenue une discussion très riche sur le déroulement du projet. Notamment, sur le déroulement des enquêtes de sélection des cibles et l’orientation des sujets malades au centre de santé pour leur prise en charge. Les échanges ont aussi porté sur la mise en œuvre des séances d’éducation physique et des jardins de cases dans les milieux très urbanisés comme le cas de Agba-agba, un quartier de Parakou où le problème d’espace se pose. L’alternative probable trouvée pour ce qui concerne les jardins de case est d’identifier des sites de cultures de produits maraichers ou de promouvoir la culture hors sol.
Après la pause, il y a eu la présentation des indicateurs du projet par le chargé de suivi et évaluation à la suite de laquelle les participants ont posé des questions de compréhension et ont fait des suggestions. Ensuite, les villages d’intervention du projet ont été validés par l’assistance, à savoir :
Enfin, la directrice locale de la Fondation a clôturé la session et a sollicité la collaboration des uns et des autres pour la réussite du projet.
Comment allez-vous aborder votre travail ?
Je vais aborder mon travail avec beaucoup de sérieux et de joie. Car ce projet est pour moi un grand défi.
Quelles sont les priorités que vous vous êtes fixées ?
Les objectifs que je me suis fixés se situent à deux niveaux. Premièrement, atteindre les objectifs du projet en menant les actions pour y arriver et en innovant. Secundo, être un modèle dans le domaine de la nutrition. Je suis très heureuse d’être avec la Fondation et je me donnerai à fond dans cette nouvelle responsabilité.