Une alimentation saine – cultivée localement
La création de jardins potagers communautaires est l’un des projets de notre lutte contre la malnutrition.
Selon les statistiques les plus récentes, environ 35% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique dans les villages de brousse du département du Borgou, la région où nous sommes actifs en tant que Fondation. Et cela n’est pas tant lié à la quantité qu’à la composition de la nourriture. En effet, celle-ci se compose encore trop souvent d’igname ou de manioc. Les légumes et les fruits frais et sains tels que les tomates, les haricots, les choux et les bananes ne sont pas ou très rarement disponibles dans les villages reculés.
Le projet
Notre ambition est d’établir des potagers communautaires irrigués dans les 70 villages de la région où nous opérons. Le système d’irrigation permettra de planter et de récolter tout au long de l’année, même pendant la saison sèche. En plaçant les jardins dans des coopératives d’une quinzaine de femmes chacune, nous assurons également un emploi local durable.
Objectifs
En créant ces jardins, nous voulons pallier la pénurie de fruits et légumes et contribuer à une alimentation équilibrée et saine. L’irrigation permettra aux villageois de planter, de cultiver et de récolter à la fois pendant la saison des pluies et la saison sèche. En outre, grâce aux coopératives, nous voulons contribuer à l’autonomisation des femmes et à leur indépendance financière.
Description
Dans les villages sélectionnés, nous concluons un accord de bail emphytéotique avec le gouvernement local afin que les coopératives puissent utiliser les terres pendant plusieurs années.
Nous équipons chaque jardin communautaire d’un puits avec pompe à énergie solaire, d’un château d’eau, d’un système d’irrigation et de murs pour retenir l’eau.
Une quinzaine de femmes travaillent dans le jardin selon un modèle coopératif. Elles cultivent et récoltent pour leur propre famille et vendent le surplus aux autres villageois. Sur le produit de ces ventes, elles mettent de côté une partie pour entretenir et, si nécessaire, réparer l’infrastructure. En tant que Fondation, nous avons l’expérience de cette façon de travailler. Les puits des écoles et des villages sont également gérés de manière coopérative, avec de très bons résultats.
Sidi et Moussa, les agronomes de la Fondation, guident les femmes dans le démarrage des jardins et assurent un suivi régulier.
Résultats et évolution
Les négociations avec les autorités locales, la construction des jardins et des installations d’irrigation ainsi que la sélection et la formation des femmes ont pris environ un an, mais à la fin du mois d’août 2022, les 13 premiers jardins potagers étaient opérationnels. Les femmes y cultivent principalement des tomates, des piments, des gombos, des choux, des laitues, des amaranthes, des crincrins, des carottes, des oignons et des aubergines. Plusieurs jardins possèdent également des plants de bananes.
Nous sommes toujours à la recherche des fonds nécessaires pour construire les jardins dans les 57 villages restants.
Nos partenaires dans ce projet
La création des premiers potagers a été possible grâce aux subsides du Fonds Elisabeth et Amélie, géré par la Fondation Roi Baudouin, aux subventions de la province d’Anvers, de la province de Flandre occidentale, de la province du Brabant flamand et de la ville de Malines, ainsi qu’aux revenus de notre action ‘A toutes jambes pour le Bénin 2021’.
Nous tenons à les remercier explicitement pour leur financement. Les jardins qui ont pu être construits grâce à leur soutien font toute la différence pour les villages.
Vous souhaitez vous aussi soutenir ce projet ?
Ou vous pouvez toujours virer un montant sur le numéro de compte BE14 7865 8929 4683 de la Fondation Hubi & Vinciane avec la mention « Potagers communautaires + votre nom »
Vous recevrez une attestation fiscale pour les dons à partir de 40 euros. Pour les dons effectués en 2021, la réduction d’impôt est de 45%.
En tant que Fondation, nous investissons aussi dans de petits potagers destinés à une seule famille.
Le projet de potager fait partie de notre lutte contre la malnutrition, a commencé il y a environ un an et s’est déroulé presque entièrement comme prévu.
L’un de nos projets visant à lutter contre la malnutrition est la création de potagers communs dans les villages.