Le projet
Au Bénin, et surtout dans les zones rurales, la pauvreté reste un problème tenace, dû en partie au manque de sensibilisation à la limitation des naissances. La planification familiale, ou Maternité désirée, est encore peu connue et acceptée dans ces communautés rurales.
Objectifs
Ce projet vise à informer et sensibiliser le plus grand nombre de femmes possible aux différentes méthodes de planification des naissances, tant naturelles que médicales, et à les encourager à les appliquer.
Description du projet
Nos employés organisent des séances d’information et de sensibilisation sur diverses méthodes de planification familiale. Les femmes qui choisissent des méthodes médicales sont orientées vers des centres médicaux. Celles qui choisissent la planification familiale naturelle ou Maternité désirée sont encadrées par nos formateurs certifiés, hommes et femmes.
Une équipe de six formateurs masculins se concentre sur la sensibilisation des hommes, tandis que neuf formatrices se concentrent sur l’éducation et l’accompagnement des femmes pendant une période de trois mois.
Résultats et développements
Actuellement, le projet est mis en œuvre dans environ quinze villages des communes de Tchaourou et N’dali, où nous avons déjà atteint près de 70 femmes. Notre objectif pour 2024 est de doubler ce nombre. D’ici cinq ans, nous visons à informer au moins la moitié des participants à nos projets agricoles et alimentaires. Cela ne peut être réalisé qu’en augmentant notre équipe de formateurs certifiés. Si nous pouvons étendre le projet à d’autres villages, cela contribuera sans aucun doute à une meilleure planification familiale et à la réduction de la pauvreté.
Nos partenaires
Nous collaborons avec les ONG Maternité Désirée Suisse et Valais Solidaire Suisse.
La planification familiale est très important. Les jeunes femmes qui tombent enceintes abandonnent leurs études, avec toutes les conséquences.
Les animatrices de notre Fondation ont suivi du 1er au 3 juin une formation sur la contraception naturelle animée par le Dr Félix Küchler.