Un Projet Innovant pour la Sécurité Alimentaire
Le projet
Dans le sud du Bénin, la culture fruitière prospère grâce à une disponibilité continue de l’eau. Cependant, dans le nord plus aride, cultiver des fruits est un véritable défi, et les fruits frais y sont rares. Hormis les mangues, disponibles seulement trois mois par an, le nord manque de fruits frais.
Grâce au recyclage de l’eau, une solution est désormais possible. Avec le projet « Chaque Femme, un Bananier » de la Fondation Hubi & Vinciane, les bananes – en particulier la variété POYO – peuvent désormais pousser dans le nord. Riches en minéraux et nutritives pour les enfants comme pour les adultes, les bananes sont désormais accessibles dans cette région, où elles étaient autrefois rares.
Objectifs
Le projet vise à garantir l’accès à des fruits de qualité, riches en nutriments, tout en respectant l’environnement.
Description du projet
Depuis son lancement en 2018, le projet a atteint soixante villages dans les communes de Tchaourou, Parakou et N’dali. Nous avons choisi la banane POYO, résistante aux maladies et adaptée au climat. Les participants, principalement des femmes, ont été formés aux techniques de culture et de plantation des bananes. Avec le soutien de spécialistes agricoles, ils ont reçu leurs premières pousses et appris à planter les bananiers près de leurs douches pour réutiliser les eaux usées. Grâce à l’accompagnement du professeur Rony Swennen de la KU Leuven, expert mondial en bananes, ces femmes ont été bien préparées pour réussir leurs récoltes.
Après la première récolte, les femmes ont appris à transformer leurs bananes en produits comme la farine et les chips, afin de prolonger la durée de conservation. En outre, nous avons formé des cultivateurs spécialisés dans la production et la vente de jeunes pousses de bananier pour assurer la pérennité du projet.
Résultats et évolution
Au total, plus de 20 000 bananiers ont été distribués à près de 10 000 ménages.
Depuis 2019, chaque femme récolte tous les six à huit mois un régime de bananes pesant près de 20 kilos. Une partie de la récolte nourrit leur famille, tandis que le reste est transformé ou vendu. Annuellement, le projet produit plus de 400 tonnes de bananes, ce qui renforce non seulement la sécurité alimentaire mais aussi la position économique de ces femmes.
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Automne 2017, la Fondation Hubi & Vinciane a mis en place un programme de culture de bananiers dans les villages de la région du Borgou.
Agée de 35 ans, je suis SERO Christine mariée et mère de 4 enfants et j’habite dans le village de Korobororou.
Pour la Fondation, je travaille au projet ‘Chaque Femme un Bananier’