Chaque femme un bananier

En 2018 nous avons lancé un projet important pour lutter contre la malnutrition, à savoir le projet « Chaque femme un bananier« .

Le projet

Le projet vise à promouvoir la production et la consommation de bananes pour corriger les carences en vitamine A et en calcium. Selon l’UNICEF, ces déficiences sont à l’origine de la malnutrition chronique chez environ 50% des enfants. En encourageant la culture de bananes, nous espérons réduire les causes de la malnutrition et améliorer la santé des enfants.

Le projet consiste à distribuer un plant de banane à toutes les femmes dans plus de 60 villages. Nos agronomes les suivent ensuite de manière intensive et les assistent par des conseils et de l’aide.

En outre, ils organisent régulièrement des sessions de formation et de sensibilisation, telles que

  • les itinéraires techniques de production 
  • la transformation et la commercialisation de la banane et de ses dérivés 
  • la multiplication rapide et contrôlée des plants issus de fragments
  • les vertus de la banane pour l’organisme humain 

Objectifs

L’objectif de ce projet est de lutter contre la malnutrition en permettant aux femmes de planter un bananier et en leur apprenant à obtenir la meilleure récolte possible. En effet, la banane, peu consommée dans la région, est riche en vitamine A, en potassium et en calcium, trois éléments qui contribuent à une alimentation saine.

De plus, le projet contribue à la promotion de l’entrepreneuariat rural à travers les revenus générées au profit des femmes bénéficiaires.

Résultats et évolution

Le projet « Chaque Femme un Bananier » a été mis en œuvre de 2018 à 2020. Malgré cela, les retours positifs ne cessent d’affluer. Au total, près de 20 000 plants de bananes ont été distribués dans plus de 6 000 foyers.

En moyenne, chaque plant produit environ 20 kilogrammes de bananes deux fois par an. Un petit calcul montre que – sachant que plus de la moitié des bananiers existent encore – le projet produit en moyenne 400 tonnes de bananes par an. Et de plus en plus de bananiers s’y ajoutent. En effet, les femmes distribuent des rejets à d’autres villageois, qui les plantent et les cultivent à leur tour.

Grâce au projet, certains bénéficiaires ont installé des bananeraies pour générer des revenus plus importants. Cela a contribué à leur autonomisation sociale et financière.


A chaque femme son bananier au Bénin !

Automne 2017, la Fondation Hubi & Vinciane a mis en place un programme de culture de bananiers dans les villages de la région du Borgou.

Christine SERO – A chaque femme son bananier

Agée de 35 ans, je suis SERO Christine mariée et mère de 4 enfants et j’habite dans le village de Korobororou.

Lisa et les bananiers

Pour la Fondation, je travaille au projet ‘Chaque Femme un Bananier’